Après le Dry january, qui entre progressivement dans les mœurs, le Sober october se fait lui aussi une place dans l’agenda des Français. Le principe est identique : pas une goutte d’alcool pendant un mois durant. Après les agapes de fin d’année, on récupère avec un« janvier sec » et on sort désormais du lâchage estival et de la rentrée chargée avec un« octobre sobre ».
La démarche, née en Angleterre dès 2013, est fondée sur la prise en compte de sa santé et le plaisir d’éprouver des sensations non altérées. Elle commence à recevoir un écho certain par chez nous. D’après un sondage d’Opinion Way* paru en 2020, 41 % des Français connaissent le principe du Dry January et 13 % relèvent le défi.
Les Sober parties, ces fêtes dont le bar ne propose que des boissons non alcoolisées, se propagent dans les métropoles européennes, Paris n’est pas en reste.
Toujours le goût de la fête
Pour drainer, stimuler et accompagner ce mouvement de sobriété heureuse, encore fallait-il que les professionnels du goût se mettent au niveau. Renoncer aux vapeurs de l’ébriété ok, mais difficile de faire une croix sur le plaisir des saveurs qui l’accompagnent. Heureusement le temps où l’alternative au verre alcoolisé tenait aux seuls sodas et autres jus de fruits est bien révolu.
Une nouvelle génération de boissons sans alcool se fait une place sur le marché des cocktails, des apéritifs et des spiritueux. L’offre se démocratise et s’enrichit. Partout les mocktails s’affinent et se complexifient : menthe, pomme, citron, chou, laitue, wasabi, thé, poivre, cardamone… les créateurs rivalisent d’imagination pour offrir les compositions et les mariages les plus dingues.
On trouve de tout sur cartes des bars spécialisés et aux rayons des meilleurs cavistes.
*https://www.opinion-way.com/images/blogs/OPINIONEYE_1_DRY_JANUARY_FEVRIER_2020.pdf